Le RDV est donné dans l'après-midi pour certains afin de préparer les banderoles pour ce match sur le lieu d'apéro habituel ce qui permettra d'avoir le passage de la sécu, des municipaux, des condés, des curieux, bref, un bon paquet de monde qui s'inquiète de savoir s'il y a autre chose que des chomeurs dans le staff de l'USC...
C'est donc une fois les banderoles prêtes, le match commencé depuis 5 minutes et 8 unités présentes qu'on rentre dans un stadio quasimment vide pour bâcher et se poser. 2/3 chants pour se dégourdir la voix et on commence notre déploiement sous l'oeil vigilant des bigs brothers.
Comme c'est le 1er Avril et que malgré tout, on a de l'humour bien qu'on s'emmerde sévère, on déplie un gentil "DIRECTION : MERCI" qu'on tient pendant 5 minutes et qu'on remplace par un "POISSON D'AVRIL" pour sortir finalement un "DIRECTION : DEMISSION" accompagné de quelques chants bien placés pour montrer notre mécontentement vis à vis des malheureux objectifs de maintien du 1er budget de National.
S'en suivra alors quelques déconnades entre nous, quelques échanges fort sympathiques avec le KB avant que les joueurs nous offre leur poisson à eux, à savoir, se faire mener au score par le dernier de ce championnat soporifique... Bref, on perd notre humour, on se pose après le 2e but et on attend une réaction de nos chèvres.
La 2e mi-temps sera du même accabit que la fin de la 2e, on boit, on fume, on s'emmerde (on regarde Créteil, quoi...) et... On en bouffe un 3e!
Bref, débâchage, chants contestataires envers le club et les joueurs qui ne mouillent pas le maillot et ce, jusqu'à la fin du match.
La fin du match verra la venue d'Argelier à notre rencontre pour gueuler sur le fait qu'on l'ait insulté pendant la rencontre!? Certes, on lui a demandé de se bouger le cul mais aucune insulte n'a été prononcé à son encontre du côté UD puisque pour nous, ce n'est pas un joueur en particulier mais toute l'équipe qui est responsable...
Bref, une bonne soirée morose où il manquait encore (et toujours) quelques unités, seuls les quelques délires entre nous sont à retenir.